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• W2413479197 abstract "FrenchL'une des meilleures définitions d'une personnalité psychopathique est la suivante: une maladie sans évidence de débilité mentale, de lésion structurale du cerveau, d'épilepsie, de psychose, de psychonévrose, ou de déficience intellectuelle, qui est caractérisée principalement par un trouble de la conduite par opposition à un trouble de la pensée, et qui se présente sous cinq caractéristiques principales: un comportement anti-social pauvrement motivé, un surmoi ou conscience absent ou faible, absence d'“empathie” à l'égard des individus et de la société, égocentrisme marqué, et incurabilité jusqu'à maintenant.Il ne semble pas exister de statistique précise sur la fréquence de cette entité dans la population générale. Quelques-unes des statistiques existantes apparaissent au tableau 1 du texte anglais. Les taux sont donnés par cent mille de population.La confusion dans tous les aspects de cette entité est bien mise en évidence par la multitude des classifications. Il semblerait qu'avec une définition plus précise de la personnalité psychopathique, il n'y aurait plus nécessité de la subdiviser en de si nombreuses variétés.Son étiologie apparaît peu connue en face des opinions nombreuses, vagues et contradictoires. Tous les symptômes de cette maladie peuvent être produits par des atteintes lésionnelles du système nerveux central, comme par exemple, les traumatismes crâniens, l'encéphalite épidémique et la démence sénile. Plusieurs estiment héréditaire cette condition ou la prédisposition à cette maladie; cependant, les preuves sont rares et contestables. La plupart des auteurs estiment qu'il n'y a pas de changements neuropathologiques spécifiques à cette maladie.Certains auteurs, par leurs études, sont d'avis qu'il existe des déficiences constitutionnelles chez les personalités psychopathiques, mises en évidence par l'instabilité du système autonome, des anomalies de développement et des dysplasies des capillaires, et par la découverte de tracés electroencéphalographiques anormaux en plus grand nombre que dans la population générale. Ces anomalies électroencéphalographiques sont constituées le plus souvent par la présence bilatérale d'ondes lentes à 4–7 par secondes avec amplitude maxima à la région antérieure et/ou à la région temporale, et sont le plus souvent rencontrées chez les personnalités psychopathiques agressives.Les théories étiologiques psychologiques ou d'environnement se divisent en trois groupes. Dans le premier groupe se rangent les tenants de la théorie de l'“acting out” qui stipule que l'anxiété produite par des tendances instinctuelles défendues et non résolues est libérée par l'utilisation du mécanisme de défense qui permet l'expression de sentiments d'agression et par l'obtention de gratifications par les mécanismes de substitution et de déplacement. Le second groupe se rapport à la privation maternelle dans les premières années de la vie et la considère comme le principal facteur dans l'étiologie de la personnalité psychopathique. Les résultats de cette privation précoce et sévère sont la formation d'un concept pauvrement établi de l'“ego” et l'absence de développement de “superego”. D'où le développement d'une agnosie sociale ou l'incapacité d'intégrer les concepts et les problèmes sociaux. Une indulgence excessive peut produire les mêmes résultats que la privation. Le troisième groupe se situe entre ces deux opinions et dénonce l'atmosphère familiale dans l'histoire du développement d'une personnalité psychopathique.Il semblerait que la position la plus raisonnable à l'heure actuelle est de considérer dans la production de la personnalité psychopathique, l'interaction de facteurs héréditaires et d'un milieu déficient, comme par exemple la privation de la mère à la période infantile.Il est parfois difficile de différencier une personnalité psychopathique des autres conditions psychiatriques. Tous les symptômes mis au compte de la personnalité psychopathique, peuvent être rencontrés dans d'autres maladies; aucun symptôme n'est pathognomonique de cette maladie excepté peut-être l'absence de conscience ou de superego. De plus, il y a plusieurs degrés de personnalité psychopathique.Les tests psychologiques que l'on emploie de routine actuellement, ne semblent tout au plus qu'orienter vers ce diagnostic.Cette maladie est la plus résistante à toutes les formes de traitement. A cause de sa difficulté à s'identifier et à ressentir de l'“empathie”, le malade est incapable de transference et rend la psychothérapie difficile. La littérature rapporte peu de cas chez qui l'on a employé les traitements physiques, cependant quelques cas très agressifs auraient bénéficié de la lobotomie trans-orbitaire.Le pronostic est généralement considéré réservé, excepté pour quelques auteurs, dû au fait que l'individu atteint de cette maladie ne veut pas de traitement à moins d'être en difficulté avec la loi, montre très peu d'autocritique, manque de persévérance et est incapable d'identification et d'“empathie”.A l'heure actuelle, comme les résultats thérapeutiques sont pauvres, la seule approche demeure la prévention. Tous les efforts devraient être faits pour prévenir la privation maternelle, pour améliorer les conditions sociales, pour favoriser des recherches mieux organisées et plus étendues et pour dépister cette maladie aussitôt que possible. On devrait aussi s'employer à certifier ces individus dans des institutions psychiatriques appropriées." @default.
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